Il y a quelque temps, j’ai vu une vidéo intitulée « Trois erreurs à éviter pour bâtir ta confiance ».
Le sujet de la confiance en soi m’intéressant beaucoup, je souhaitais te partager mes réflexions par rapport à cette vidéo.
La première erreur relevée dans cette vidéo est d’attendre d’avoir des résultats positifs pour pouvoir se faire confiance.
L’idée derrière est une technique que l’on utilise beaucoup en coaching qui est la visualisation.
En effet, plutôt que d’attendre d’avoir de vraies réussités, tu vas utiliser le principe que le cerveau ne fait pas de différences entre la réalité et l’imagination. Tu vas donc visualiser que tu réussis ce que tu veux entreprendre pour dire à ton cerveau que tu peux le faire. Plus tu te visualisera en train de réussir, plus ton cerveau sera habitué à cette réussite, plus tu auras confiance en ta réussite.
Personnellement, si je conseille tout à fait la visualisation pour habituer ton cerveau à ce que tu veux faire, que ce soit en sport ou dans tout autre domaine, j’ai le problème que, au moment de passer à l’action, je me dis que ce que j’ai visualisé n’est pas réel et que ce n’est pas parce que je sais le faire en visualisation que je sais le faire dans la vie réelle.
Dès lors, le seul moyen d’avoir la certitude que tu peux avoir confiance en toi est de faire les choses, même si tu n’as pas confiance en toi.
Faire les choses progressivement, en augmentant la difficulté petit à petit, en acceptant aussi de ne pas être parfait au début.
La maîtrise vient avec l’expérience. De croire que tu es nul et que tu n’y arriveras jamais parce que tu ne fais pas les choses parfaitement au début, c’est comme si tu avais arrêté d’essayer de marcher après ta première chute.
Résumé pour cette première erreur :
- Visualiser est un très bon outils pour apprendre quelque chose de nouveau et pour habituer son cerveau à ce nouvel apprentissage.
- En visualisant, il important de bien resssentir ce que l’on ressent quand on réussi ainsi, au moment où on passera vraiment à l’action, on pourra ressentir les même émotions de confiance, ce qui nous aidera à oser passer à l’action.
- Pour avoir une solide confiance en soi dans un domaine il est importan d’obtenir de vrais résultats.
- Pour obtenir de vrais résultats, on y va de manière progressive en augmentant la difficulté petit à petit.
- Il est normal d’avoir un sentient déasgréable au début d’un nouvel apprentissage, ce n’est pas gai de ne pas bien y arriver mais c’est normal et ça passera. La maîtrise vient avec la pratique!
La troisième erreur relevée est que si on avait autant de succès que nos mentors, on aurait forcément confiance en soi.
Rassure-toi, je n’ai pas oublié la deuxième erreur qui viendra après mais je trouvais que la troisième était en lien avec la première.
L’idée ici est de penser qu’il faut avoir eu beaucoup ou de grand succès pour avoir confiance en soi. En effet, certaines personnes n’auront jamais confiance en elles-même car elles attendront toujours d’avoir fait plus pour s’autoriser à avoir confiance en soi.
En fait, c’est parce qu’elles sont focalisées sur leurs échecs et qu’elles banalisent leurs réussites. Du coup, elles n’ont jamais l’impression d’en avoir fait assez.
Ce qu’il est intéressant de faire, et là on rejoint le premier point, c’est prendre conscience de toutes ses réussites. On peut, par exemple, tenir un journal de nos réussites et céléber chacune d’entres-elles. On peut également ressentir de la gratitude pour ces réussites.
Résumé pour cette troisième erreur :
- Ne pas tomber dans le piège de croire qu’il avoir atteint de grands objectifs pour comencer à avoir confiance en soi.
- Prendre concience de nos réussites et les apprécier à leur juste valeur.
- Noter et célébrer nos réussites pour bien les ancrer en nous.
- Ressentir de la gratitude pour ces réussites.
La deuxième erreur relevée est d’avoir besoin de la confiance des autres pour avoir confiance en soi.
En effet, lorsque l’on manque de confiance en soi, on manque de conviction lorsque l’on présente nos idées, nos projets, lorsqu’on passe à l’action. On n’ose pas trop, on est timoré, on fait étalage de notre manque d’assurance.
Evidemment, cela n’incite pas vraiment les autres à nous faire confiance.
Le problème est que, bien souvent, lorsque l’on manque de confiance en soi, c’est notamment parce qu’on a manqué, à moment donné de notre vie, d’une personne qui nous faisait confiance, qui nous soutenait, nous encourageait.
« Non, ne fais pas ça, tu vas faire une bêtise » « Non tu es trop petit » « Attention tu vas casser quelque chose »
Du coup, on se trouve dans une sorte de cercle vicieux : « Je manque de confiance en moi parce que personne ne me fait confiance, du coup, personne ne me fait confiance ».
C’est pourquoi, je pense qu’il est important que certaines personnes prennent conscience qu’une personne peu assurée mérite aussi, surtout, d’avoir quelqu’un qui lui fait confiance. Que c’est justement ce qui lui manque.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me suis lancé dans le coaching. Pour être celui qui croit en toi si tu as l’impression que personne ne croit en toi. Parce que je trouve que tout le monde mérite que l’on croit en soi
Alors, si tu es dans le cas, n’hésite pas à trouver cette personne qui croira en toi!
Résumé pour cette deuxième erreur:
- C’est normal d’avoir besoin de la confiance de quelqu’un pour avoir confiance en soi si personne ne nous a fait confiance à l’enfance (ou si c’est ce que nous avons ressenti, vécu).
- Trouver quelqu’un capable de nous accorder sa confiance même si on a pas confiance en soi.